Lorsque je décidai, il y a quelques années, d'entreprendre une étude de Paléobiologie, Mlle A. Renaud et M. A. Philippot, Professeurs de Géologie à la Faculté des Sciences de Rennes, me conseillèrent de m'intéresser aux Mollusques. Ils m'ont toujours depuis prodigué leurs conseils, accordé leur temps pour débattre de mes problèmes ; qu'ils veuillent bien trouver ici, pour leur sollicitude bienveillante et pour mon initiation à la Paléontologie que je leur dois, l'expression de toute ma gratitude.

Ce mémoire fait suite aux fascicules I et II consacrés à la description systématique des Gastéropodes (1) et des Lamellibranches (2) du Crétacé de la côte occidentale d'Afrique, du Cameroun à l'Angola.

Les conclusions stratigraphiques seront tirées de l'étude des faunes de Gastéropodes et de Lamellibranches (3), d'Ammonites (4) ainsi que d'études sur les Echinides (5) et les Poissons (6) des divers gisements dont nous avons étudié les matériaux récoltés dans les régions côtières du Cameroun, du Gabon, du Moyen-Congo ou Congo français, du Bas-Congo belge et de l'enclave portugaise de Cabinda, d'Angola. En outre, il sera tenu compte d'études ou de recherches plus récentes, intervenues depuis l'établissement des descriptions systématiques que nous venons de citer. <...>

Economics, and the economic way of thinking, have had an important influence on business and government affairs for at least the last two centuries. The Scottish author Adam Smith espoused the foundations of modern economic thought in 1776 (Smith, 1976 [1776]). His famous volume – The Wealth of Nations1 – ushered in a revolution in economic thinking. His ideas formed the basis of the new academic field of political economy, which writers such as William Stanley Jevons renamed as economics some 100 years later.

Ce travail, commencé en mars 1908, a été achevé en août 1913. M. le professeur Schardt, qui avait lui-même étudié le Salève durant son séjour à Genève, nous poussait à faire une étude détaillée de cette chaîne, ayant reconnu que les études antérieures étaient incomplètes. D’autre part, depuis longtemps, M. Bedot, directeur du Muséum d’histoire naturelle de Genève, nous engageait à publier une description géologique des montagnes des environs de Genève. Ces suggestions nous ont décidés à entreprendre une étude détaillée du Salève et des Pitons, en limitant nos recherches au territoire figuré sur la carte de Perron.La découverte d’une erreur de date ancienne, concernant la limite des systèmes jurassique et crétacé, nous a conduits à pousser aussi loin que possible l’étude stratigraphique, qui est particulièrement favorisée par la disposition des couches dans la montagne qui nous occupe. On y peut voir, en effet, sur une épaisseur de 600 mètres, une série horizontale de couches échelonnées de la base du Kimeridgien au Barrémien inférieur, dans des affleurements où les moindres couches sont visibles, ce qui permet de prendre des mesures exactes de leur puissance. <...>